États-Unis/Iran : la guerre des mots

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Un président américain à l'apparence calme, mais radical et menaçant dans ses mots. Face aux journaliste, vendredi 27 juin, Donald Trump assure d'abord qu'il bombardera l'Iran s'il poursuit son programme nucléaire d'enrichissement d'uranium. Il adresse ensuite une réponse au guide suprême iranien. Jeudi, l'ayatollah Khamenei avait minimisé l'impact des frappes américaines. "Écoutez, vous êtes un homme de grande foi, un homme très respecté dans ce pays. Vous devez dire la vérité. Vous avez pris une raclée. Israël s'est fait démolir aussi. Ils se sont tous les deux fait démolir et c'était le bon moment pour y mettre fin".

Une rencontre entre Téhéran et Washington ?

Il y a trois jours, Israël proclamait une victoire historique sur l'Iran. Le ministre israélien des Affaires étrangères s'est exprimé sur X. "L'Iran continue d'appeler à l'élimination d'Israël et d'agir en ce sens. La communauté internationale a désormais l'obligation d'empêcher, par tous les moyens efficaces, le régime le plus extrémiste du monde, d'obtenir l'arme la plus dangereuse".

Selon le président américain, Téhéran souhaitait organiser une rencontre avec les États-Unis pour entamer des discussions. Mais sur son réseau social, Donald Trump écrit qu'il n'envisage plus de lever les sanctions contre l'Iran.