Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine veut “une paix durable”.... à ses conditions

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Des immeubles éventrés et en flammes. Kiev (Ukraine) a une nouvelle fois été réveillé, dans la nuit du mercredi 30 au jeudi 31 juillet, par une attaque de missiles et de drones russes. Le président américain, Donald Trump a donné un ultimatum de dix jours pour mettre fin à la guerre. Face aux nouvelles attaques, il a vivement réagi : "Je pense que ce qu'ils font est écœurant. Je pense que c'est écœurant. C'est la guerre de Biden, ce n'est pas ma guerre. Mais j'ai dit que si j'étais élu, j'essaierais d'arrêter ça".

Quelques heures plus tard, Vladimir Poutine, en visite avec son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko, a affirmé vouloir la fin de la guerre. "Je le répète une fois de plus, nous avons besoin d'une paix durable et stable sur une base solide qui satisferait à la fois la Russie et l'Ukraine et garantirait la sécurité des deux pays", a-t-il expliqué.

Des conditions jugées inevisageables par l'Ukraine

Mais les conditions de la paix restent inchangées pour Poutine : Kiev doit lui céder quatre régions ukrainiennes que l'armée russe contrôle partiellement, ainsi que la péninsule ukrainienne de Crimée annexée en 2014. Le Kremlin souhaite également que Kiev renonce à toute adhésion à l'OTAN. Des conditions inenvisageables pour l'Ukraine. Volodymyr Zelensky a répété sa volonté de rencontrer Vladimir Poutine en personne, une proposition écartée pour l'instant. Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, devrait se rendre à Moscou samedi.