Budget : la CPME salue "les mesures courageuses" annoncées par François Bayrou qui "cassent la spirale infernale de l'augmentation des dépenses publiques"
"Nous avons toujours pensé à la CPME que nous sortirions de l'impasse budgétaire dans laquelle nous sommes par le travail", affirme mardi 15 juillet sur franceinfo Eric Chevée, vice-président de la CPME (Confédération des petites et des moyennes entreprises) en charge des affaires sociales et négociateur au sein du conclave sur les retraites, après le discours de François Bayrou sur le budget.
Le Premier ministre a dévoilé mardi après-midi les grandes orientations du budget 2026. Un casse-tête financier et politique visant 40 milliards d'euros d'économies. Parmi les annonces faites par François Bayrou : la suppression de deux jours fériés, une année blanche pour les prestations sociales et les retraites, la chasse aux niches fiscales ou encore la contribution des plus fortunés.
Eric Chevée se dit donc favorable au "travaillons plus" du Premier ministre qui souhaite notamment supprimer deux jours fériés. Car pour le vice-président de la CPME, cela permettra notamment de "financer notre modèle social" et de "diminuer enfin notre dette". "Nous saluons les mesures courageuses qui cassent la spirale infernale de l'augmentation des dépenses publiques", poursuit Eric Chevée. D'après lui, "il fallait une prise de conscience" qui semble être là aujourd'hui. "Côté CPME, nous allons essayer de l'accompagner au mieux. Nous soutenons cette mesure", insiste-t-il.
Les entreprises épargnées
Eric Chevée est satisfait par ailleurs que le Premier ministre n'ait pas ciblé les entreprises lors de son discours : "La situation économique est très compliquée en ce moment. Il est très important de les accompagner et pas de leur donner un coup sur la tête", explique le vice-président de la CPME. Pour Eric Chevée, "il y a une vraie inquiétude sur la santé économique en ce moment et ça aurait été de mauvaise facture que de venir ponctionner l'entreprise". Pour lui, la question est de savoir "si on tape sur les actifs, sur ceux qui créent les richesses, ou sur ceux qui en profitent". Eric Chevée rappelle enfin que "la balance n'a pas été en faveur des actifs ces dernières années", il estime donc que c'est "un peu normal qu'il y ait un rééquilibrage".