Loi immigration, réforme des retraites, Affaire Benalla… cinq fois où Macron a pollué l’ère

Qu’est devenu le « projet » d’Emmanuel Macron qui visait, en 2017, la « modernisation de l’économie » et la « rénovation de la vie politique », tout en étant « ni de droite, ni de gauche » ? En six ans, le président a peu à peu montré son vrai visage : celui d’une violence économique et sociale au service des plus riches et celui d’une violence physique qui s’abat sur les manifestants.

Il a atteint, en cette fin d’année, une nouvelle limite, en faisant adopter la préférence nationale pour les aides sociales au Parlement. Soit exactement ce que propose l’extrême droite, alors même qu’Emmanuel Macron a été élu par deux fois pour lui faire barrage.

L’affaire Benalla, le fait du prince

L’affaire Benalla éclate durant l’été 2018 et secoue jusqu’au sommet de l’État. Le conseiller du président de la République avait été filmé, le 1er mai 2018, violentant des manifestants à Paris affublé d’un brassard de la police. Et l’Élysée, au courant, n’avait pas daigné le sanctionner. « L’essentiel, c’est de se demander pourquoi la pratique du pouvoir par le président de la République encourage ou permet l’impunité de personnes comme M. Benalla », relève, à l’époque, le communiste André Chassaigne.

Une facette du macronisme que les Français ne connaissaient pas encore apparaît au grand jour : celle d’un pouvoir violent, ayant recours à des officines parallèles aux administrations républicaines. Muet plusieurs jours, Emmanuel Macron finit par s’exprimer lors d’un discours indigne d’un président. « S’ils veulent un responsable, il est devant vous, qu’ils viennent le chercher ! » lance-t-il, en attaquant les médias et le Parlement.


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