Hausse des petites retraites: pourquoi cette mesure coûteuse risque de faire des déçus

Malgré son coût pour les finances publiques (1,6 milliard en 2026), cette promesse d’Emmanuel Macron pour faire accepter la réforme des retraites risque de laisser beaucoup de Français sur leur faim. Pour faire passer la pilule du relèvement de l’âge de départ de 62 à 64 ans, le chef de l’État s’était engagé à ce qu’une personne ayant travaillé toute sa carrière dans le secteur privé en étant rémunérée au smic touche une retraite minimale égale à 85 % du smic net, soit 1200 euros au moment de la réforme.

Un objectif atteint grâce à la revalorisation de 100 euros, à 876 euros mensuels, du minimum contributif (Mico) - ce bonus créé en 1983 afin de donner un «coup de pouce» aux petites pensions des salariés du privé, indépendants et salariés agricoles. À noter que les autres régimes ont eux aussi leurs minima de pension: minimum garanti (Miga) pour les fonctionnaires et pension majorée de référence (PMR) pour les non-salariés agricoles.

Résultat, sur plus de 630.000 personnes partant en retraite…

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