Après les socialistes ce midi, Emmanuel Macron recevra d’autres composantes du Nouveau Front populaire, comme l’ont exigé les roses qui veulent que l’ensemble de la coalition soit considérée. Le chef de l’État s’était engagé, auprès d’eux, à appeler les insoumis, les écologistes et les communistes pour les recevoir. En fin d’après-midi, ces derniers ont bien été contactés pour une invitation à l’Élysée. D’après l’entourage du secrétaire nationale, Fabien Roussel, André Chassaigne, président du groupe GDR à l’Assemblée, et Cécile Cukierman, présidente du groupe CRCE-K au Sénat, seront « probablement » consultés lundi sur le choix du prochain premier ministre.
Les communistes seront reçus à l’Élysée
L'essentiel
- Reçu par Emmanuel Macron, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, annonce que le Parti socialiste (PS) ne rejoindra pas un gouvernement « avec un premier ministre de droite ». Le président de la République lui a aussi affirmé qu’il compte appeler les autres composantes du Nouveau Front populaire : la France insoumise (FI), le Parti communiste français (PCF) et Europe-Écologie les Verts (EELV). D’après du secrétaire nationale du PCF, Fabien Roussel, André Chassaigne et Cécile Cukierman seront « probablement » consultés lundi.
- Emmanuel Macron a reçu, ce vendredi 6 décembre, en début de matinée les dirigeants de son camp (Renaissance, MoDem, Horizons, Radicaux, UDI), puis à midi le président des députés socialistes Boris Vallaud et son homologue du Sénat Patrick Kanner, ainsi que le chef du parti Olivier Faure. En début d’après-midi, ce sera au tour des dirigeants de LR.
- La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, fustige le comportement d’Emmanuel Macron. « Tout le monde est responsable de tout à part lui. C’est quand même assez incroyable, a-t-elle fulminé au micro de France Bleu Béarn Bigorre. Le seul point positif que je retiens de son discours d’hier, c’est qu’il n’a pas nommé immédiatement un Premier ministre issu de son camp. »
Le Direct
6.12 à 17h59
6.12 à 16h39
Nouvelle loi immigration : une ligne rouge pour Marine Tondelier
Avant que la censure ne fasse tomber le gouvernement Barnier, Bruno Retailleau, alors ministre de l’Intérieur, annonçait une nouvelle loi sur l’immigration prévue pour début 2025. La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier refuse un énième texte de surenchère, comme elle l’a affirmé sur LCI. « Si on commence à nous dire qu’une nouvelle loi sur l’immigration est une priorité, les discussions vont vite se terminer, prévient-elle. La précédente loi (que nous souhaitons toujours abroger) n’est même pas encore appliquée, ses décrets pas encore sortis, que le RN et Monsieur Retailleau, qui sont complétements obsédés par le sujet, en demandent déjà une nouvelle qui encombrera le parlement alors qu’il y a tant d’urgences à y traiter. »
6.12 à 16h25
Communistes et écologistes attendent toujours des nouvelles de l'Élysée
Alors qu’Olivier Faure (PS) disait, après son entrevue avec le chef de l’État, que l’Elysée inviterait les autres forces du Nouveau Front populaire dans le cadre des consultations, les communistes et les écologistes n’ont encore rien reçu. « Ca ne saurait tarder », espère une proche de Marine Tondelier. Contactée, la France insoumise ne nous a pas encore signalé si ses représentants ont été invités par Emmanuel Macron.
6.12 à 15h52
Bientôt quatre premiers ministres en 2024 ?
Elisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier et… Le dernier nom n’est pas encore connu mais devrait être nommé, la semaine prochaine, par Emmanuel Macron qui poursuit ses consultations. Si une nouvelle personnalité entre bien à Matignon d’ici le 31 décembre, il y aura eu quatre premier ministre en 2024. Il faut remonter jusqu’à l’après-guerre et 1946 pour avoir quatre chefs de gouvernement différents (Charles de Gaulle, Félix Gouin, Georges Bidault et Léon Blum) sur une même année.
6.12 à 15h25
Le socialiste Arthur Delaporte répond à Bruno Retailleau
Bruno Retailleau veut « censurer n’importe quel premier ministre qui voudrait appliquer tout ou partie du programme délirant du NFP ». Le porte parole du groupe socialiste à l’Assemblée, Arthur Delaporte, répond à l’ancien ministre de l’Intérieur sur BFMTV : « Ce n’est pas aux LR de poser leurs conditions alors qu’ils sont 53 et qu’ils ont lamentablement échoué cette semaine à faire des compromis. »
6.12 à 15h19
Après le PS, LR à l'Élysée
Après avoir reçu trois représentants du Parti socialiste ce midi, Emmanuel Macron s’entretiendra à 20 heures avec Laurent Wauquiez et Mathieu Darnaud, respectivement président du groupe LR à l’Assemblée et président du groupe LR au Sénat.