Immigration: Giorgia Meloni a multiplié les lois, plans et accords

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Giorgia Meloni, première ministre italienne, et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, le 16 juillet, à Tunis (Tunisie). ANP MAG/ANP via AFP

DÉCRYPTAGE - Si elle n’a pas fait de grande réforme et si elle n’a notamment pas fermé les ports italiens comme l’avait fait Matteo Salvini, la première ministre a multiplié les décrets pour restreindre l’accueil des migrants.

À Rome

Depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2022, Giorgia Meloni a multiplié les initiatives à Bruxelles comme en Italie pour contrer l’immigration illégale, à un moment où les flux d’arrivées sur les côtes italiennes augmentaient fortement. Dix-sept mois plus tard, les entrées ont été réduites de moitié, et l’arrivée des mineurs non accompagnés a été divisée par dix. Résultat de sa politique ou coïncidence, l’immigration n’est en tout cas plus aujourd’hui un sujet dominant de la politique italienne.

En Europe d’abord, elle a contribué à convertir l’Union à la fermeture de ses frontières externes par la signature d’accords avec les pays de transit - la Libye, la Tunisie et l’Égypte -, accords qui conditionnent l’aide financière au strict contrôle des départs. «Des accords par lesquels l’État paie à ces pays des vedettes, non pour sauver des vies, mais pour les ramener par tous les moyens, y compris la violence, dans les camps de détention avec la bénédiction de l’Europe, qui ferme les…

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