Olaf Scholz sauve tant bien que mal son budget et sa coalition

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Le chancelier allemand Olaf Scholz, le ministre des Finances, Christian Lindner, et le ministre de l’Économie, Robert Habeck, lors d’une conférence de presse, le 5 juillet pour présenter le compromis budgétaire. Axel Schmidt / REUTERS

Arraché de haute lutte, le fragile compromis qui maintient le frein à l’endettement pourrait n’être que transitoire. Et insuffisant pour relancer une croissance atone.

Correspondant à Berlin

Dans un « monde en crise » et à la veille d’élections législatives françaises jugées « inquiétantes », l’Allemagne entend incarner « un pôle de stabilité ». Telle est l’ambition à large spectre que le gouvernement d’Olaf Scholz a délégué à son projet de budget 2025, censé servir d’exemple politique à ses partenaires. Ses modalités ont été âprement négociées depuis des semaines entre les trois partenaires de la coalition, dont les priorités étaient, à l’origine, largement divergentes. Présenté vendredi devant la presse, le consensus qui prévoit le maintien de la discipline fiscale, consacre la victoire - momentanée - du FDP, au risque de provoquer des aigreurs chez les socio-démocrates du chancelier (SPD).

Le petit parti libéral, qui détient le portefeuille des Finances, menaçait de quitter la coalition, et de provoquer des législatives anticipées, si la règle sacro-sainte du frein à la dette venait à être abandonnée. Inscrite dans la constitution, déjà respectée en…

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