La semaine du FigaroVox : «Les leçons à tirer de la victoire de Trump»
Retrouvez chaque samedi la sélection du FigaroVox : décryptages, points de vue et controverses.
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Sénatrice, gouverneur, auteur ou encore... randonneuse, de multiples possibilités de reconversion s’offrent à Kamala Harris après la vice-présidence. La démocrate n’a, pour l’heure, pas exposé publiquement ses projets futurs.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Depuis 2000, à l’exception d’Obama et de Biden dans le contexte du Covid, le candidat vainqueur dans les médias et les sondages du premier débat finit par perdre l’élection, analyse Charles Haroche, qui enseigne la rhétorique et les techniques du discours à l’Université Paris-X.
Mercredi 6 novembre, le candidat républicain a remporté l’élection présidentielle américaine devant Kamala Harris. Cette victoire a été largement moquée par les animateurs des différentes émissions humoristiques.
DÉCRYPTAGE - Pendant la campagne, les démocrates ont accusé la candidate du Green Party d’avoir déjà «aidé Trump» à gagner, en 2016, en maintenant sa candidature. À l’époque, elle avait fait basculer la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin dans l’escarcelle du républicain.
Vendredi 1er novembre, les autorités sanitaires de l’état de New York ont euthanasié un écureuil de compagnie nommé «Peanut», star des réseaux sociaux. Cette mort avait suscité de vives réactions, notamment chez les républicains.
REVUE DE PRESSE - Les journaux du monde entier analysent la victoire du républicain, hier, à l'élection présidentielle américaine. Mais aussi la cinglante défaite de Kamala Harris et du parti démocrate.
Quelques milliers de sympathisants démocrates étaient de retour sur le campus mercredi pour assister au discours de la candidate vaincue, qui les a appelés à «ne pas pas baisser les bras».
DÉCRYPTAGE - De nombreux sympathisants et membres du parti font le constat d’une campagne faible et du manque de charisme de la candidate.
FIGAROVOX/ENTRETIEN - Loin des sujets communautaristes utilisés par Kamala Harris pour séduire l’électorat de couleur, Donald Trump a su attirer vers lui de jeunes hommes blancs, noirs et hispaniques en misant notamment sur le thème de la «masculinité en danger», analyse le spécialiste de l’histoire et de la civilisation américaine Lauric Henneton.