En Argentine, le secteur clé de l’agrobusiness attend Javier Milei au tournant

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Le président argentin Javier Milei devant le Congrès national, le 3 février dernier. Agustin Marcarian / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Pilier de l'économie, responsable de 70 % des entrées de dollars dans le pays, compte sur le soutien du gouvernement en matière fiscale et de taux de change.

« Vous êtes des héros ». Comme San Martin à ses bataillons depuis la cordillère des Andes. Comme le capitaine Javier Mascherano à son gardien de but durant le Mondial 2014… Javier Milei a voulu motiver « ses » troupes. Avec ces quelques mots, le président argentin a encensé les producteurs du secteur agricole, réunis à Expoagro, l’une des principales foires du pays. « Mes félicitations à tous les héros ici présents. Vous parvenez à produire, en dépit d’une lourde charge fiscale », a scandé l’économiste libertarien, début mars, alors que venait de commencer la récolte des céréales vedettes, à savoir le soja, le maïs et le blé, qui pèsent respectivement 28,1 %, 10,8 % et 5,3 % des exportations, tous secteurs confondus.

« Maintenant, à vous de jouer ! », lance Milei en direction du campo, tel qu’on désigne en Argentine l’ensemble des producteurs agricoles, premiers générateurs de devises. Selon les chiffres avancés par Expoagro, confirmés par la Bourse de commerce de Rosario (BCR)…

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