Fin «rapide» de la guerre en Ukraine, «accord» sur le nucléaire iranien : Donald Trump aurait parlé avec Vladimir Poutine

Le président américain Donald Trump a déclaré qu’il s’était entretenu au téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine pour discuter de la fin de la guerre en Ukraine, a rapporté ce samedi le New York Post . Dans une interview accordée vendredi au tabloïd américain à bord d’Air Force One, le locataire de la Maison-Blanche a déclaré qu’il valait mieux ne pas le dire lorsqu’on lui a demandé combien de fois les deux dirigeants s’étaient parlé.

«(Poutine) veut voir les gens arrêter de mourir», aurait déclaré Donald Trump, en précisant que cette guerre «n’aurait jamais eu lieu» s’il avait été président en 2022. Ni le Kremlin ni la Maison-Blanche n’ont répondu à la demande de commentaires de Reuters. Fin janvier, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que Vladimir Poutine était prêt à avoir un appel téléphonique avec Donald Trump et que Moscou attendait que Washington lui dise qu’il était également prêt.

«Bonnes relations avec Poutine»

Vendredi, le président américain a affirmé qu’il rencontrerait probablement le président ukrainien Volodymyr Zelensky la semaine prochaine pour discuter de la fin du conflit. Le vice-président J.D. Vance, lui, rencontrera le président ukrainien à Munich, la semaine prochaine, à l’occasion de la conférence sur la sécurité.

La guerre lancée avec l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie marquera son troisième anniversaire le 24 février. Donald Trump a déclaré au New York Post qu’il avait « toujours eu de bonnes relations avec Poutine » et qu’il avait un plan concret pour mettre fin à la guerre. Mais il n’a pas divulgué plus de détails. «J’espère que ce sera rapide», a ajouté le républicain. «Chaque jour, des gens meurent. Cette guerre est si grave. Je veux mettre fin à cette foutue chose.»

Donald Trump a également déclaré souhaiter qu’un «accord soit conclu avec l’Iran» au sujet du nucléaire. «Je préférerais cela plutôt que de bombarder [le pays]. Ils ne veulent pas mourir. Personne ne veut mourir. Si nous concluions un accord, Israël ne les bombarderait pas», a-t-il ajouté, sans, là encore, donner de détail sur son modus operandi.