Après l'échange extrêmement tendu entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, le président français a martelé qu'il y avait "un agresseur, la Russie" et un "peuple agressé" en Ukraine, méritant le "respect". Emmanuel Macron a aussi asséné, vendredi 28 février, que "si quelqu'un joue à la troisième guerre mondiale, c'est Vladimir Poutine", et non Volodymyr Zelensky comme l'en a accusé Donald Trump en le recevant à la Maison Blanche. "Nous devons tous beaucoup de respect au peuple ukrainien et au président Zelensky", a déclaré dans une interview aux chaînes portugaises RTP1 et RTP3 le chef de l'Etat, qui s'est entretenu avec son homologue ukrainien après l'incident.
"Je pense que nous avons tous eu raison d'aider l'Ukraine et de sanctionner la Russie [au début de la guerre] il y a trois ans et de continuer à le faire", a-t-il ajouté. "Il faut remercier tous ceux qui ont aidé et il faut respecter ceux qui depuis le début se battent parce qu'ils se battent pour leur dignité, leur indépendance, pour leurs enfants et pour la sécurité de l'Europe", a poursuivi Emmanuel Macron.
Le Premier ministre français François Bayrou a pour sa part estimé qu'"à Washington, en refusant de plier, Volodymyr Zelensky était l'honneur de l'Europe". "Il nous reste à décider ce que nous, Européens, voulons être. Et si nous voulons être, tout court", a-t-il ajouté sur le réseau social X.