Les réactions n'ont pas tardé, après l'échange extrêmement tendu entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a assuré, vendredi 28 février, le président ukrainien et ses compatriotes qu'ils n'étaient "pas seuls". "Chers Volodymyr Zelensky, chers amis ukrainiens, vous n'êtes pas seuls", a écrit Donald Tusk sur le réseau social X, quelques minutes après le départ du président ukrainien de la Maison Blanche.
Interrogé à Porto (Portugal), où il achevait une visite d'Etat, Emmanuel Macron a, lui, martelé qu'il y avait "un agresseur, la Russie" et un "peuple agressé l'Ukraine" et appelé à "respecter ceux qui, depuis le début, se battent". "Je pense que nous avons tous eu raison d'aider l'Ukraine et de sanctionner la Russie il y a trois ans et de continuer à le faire", a-t-il ajouté. "Ukraine, l'Espagne est avec toi", a écrit dans la soirée le président espagnol, Pedro Sánchez, sur X.
L'altercation est "historique", selon un haut responsable russe
"Historique", a de son côté écrit sur X Kirill Dmitriev, le patron du Fonds russe d'investissement direct et un des négociateurs russes dans les pourparlers russo-américains qui se sont tenus le 18 février en Arabie saoudite. "Pour la première fois, Trump a dit la vérité en face au clown cocaïné", a pour sa part raillé l'ex-président Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe, faisant référence à Volodymyr Zelensky.