Guerre en Ukraine : le double discours de Donald Trump ne parvient pas à rassurer Kiev, ni à convaincre Moscou
On ne fait pas de la diplomatie à coups de menton, et le nouveau président des États-Unis semble l’apprendre progressivement. De « vingt-quatre heures », le délai promis par Donald Trump pour résoudre la guerre en Ukraine est passé à « quelques semaines » durant la campagne électorale, et désormais « cent jours ». Les premières déclarations à ce sujet étaient très attendues par toutes les parties, qu’il s’agisse de Kiev, de Moscou ou de l’UE, et le positionnement états-unien constitue l’un des enjeux principaux du début de son mandat sur la scène géopolitique.
Des intentions floues
Mercredi 22 janvier, sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a pour la première fois abordé la question depuis son élection. Fidèle à sa méthode, il a manié la carotte et le bâton, alternant entre menaces et invitation au dialogue, intimant à la Russie de « conclure un accord maintenant ».