"Un rouge létal" : la presse catalane s'en prend à l'arbitrage après la victoire du PSG
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À la Une de la presse géorgienne, c'est la la préoccupation qui domine. Une loi risque d'obliger les organisations recevant plus de 20 % de leur financement de l'étranger à s'enregistrer en tant qu'"organisations poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère", sous peine d'amendes.
Le site d’info Netgazeti rappelle que l’adoption d’une loi similaire en Russie a complètement éliminé les organisations civiles et les médias indépendants. Un autre média, Kviris Palitra rapporte que la présidente géorgienne Salomé Zurabishvili a demandé à Charles Michel et Emmanuel Macron de discuter de l'évolution de la situation en Géorgie lors du sommet d’aujourd’hui du Conseil européen, bien que la question ne soit pas inscrite à l'ordre du jour du la session. Le même hebdo géorgien consacre aussi un article à un appel lancé par un écrivain russe d’origine géorgienne considéré comme terroriste par Moscou. Boris Akounine exhorte les Géorgiens à "ne pas se laisser faire et à défendre leur liberté".
Depuis l'attaque massive de l'Iran contre Israël, dans la presse arabe comme dans la presse israélienne, la Jordanie est accusée de participer à la défense de l'État hébreu. Le journal panarabe Al Arab, édité à Londres, estime que le sort du royaume est enjeu, que la Jordanie est devenue une arène d'affrontement entre l'Iran et Israël. C'est précisément ce que le roi veut éviter. La Une du Jordan Times cite un Abdallah II qui répète que c’est la sécurité et la souveraineté de son pays qui guide ses choix et qu’il n’acceptera pas que la Jordanie soit le champ de bataille que d’autres parties se livrent. Sauf que le royaume est dans une position délicate, Middle East Eye rappelle que la Jordanie est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés palestiniens et que le royaume a été secoué par de nombreuses manifestations propalestiniennes depuis le début de la guerre à gaza. Enfin, la Jordanie accueillant aussi sur son sol un dispositif militaire américain considérable, Amman est en quelque sorte prise au piège.
Enfin, ils l'ont fait ! Les Parisiens sont les vrais "porteurs de flamme", selon L'Équipe, après leur victoire 4-1 contre le FC Barcelone mardi soir en match retour des quarts de finale de la Ligue des Champions. L'édito du quotidien sportif français note qu’il est "difficile de ne pas voir un sens dans l'exploit du PSG, un an après qu'il a laissé Lionel Messi et Neymar s'en aller". Mais du côté de la presse catalane, la défaite du Barça ne passe pas. Le Mundo Deportivo titre sur "Un rouge létal". Si les Parisiens ont gagné, c’est donc bien naturellement à cause d’une décision arbitrale – pas très original. L'édito est édifiant : "Une décision très sévère de l'arbitre roumain a ressuscité un PSG jusque là impuissant. L’arbitre a fait honneur à Al Khelaïfi [le président du PSG, NDLR], qui est le véritable patron de du football européen. Le club parisien est l'un des favoris de l'UEFA et est aidé par un arbitrage suspect." On est à la limite de la diffamation, les Catalans sont très mauvais joueurs pour le coup, mais qui s’en soucie : Paris est en demies !
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