Journée mondiale de la liberté de la presse : les journalistes toujours plus menacés

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Dans une interview au magazine The Economist, Emmanuel Macron continue de montrer les muscles face à la Russie. Le président français persiste et signe : "Je n’exclus pas d’envoyer des troupes au sol en Ukraine." La phrase, déjà prononcée il y a plusieurs semaines, avait fait bondir les partenaires européens de la France. Pour Emmanuel Macron, "il en va de notre crédibilité en tant que défense européenne" pour que la Russie "ne gagne jamais en Ukraine".

Quelles sont les issues possibles à cette guerre ? Pour y voir plus clair, le même magazine propose l'interview d'un général ukrainien spécialisé dans le renseignement. À l’heure actuelle, explique ce dernier, aucune des deux parties, russe et ukrainienne, ne souhaitent une paix parce qu’elle "n’arrange personne en l’état". S’il devait y avoir des négociations, elle ne commenceraient qu’au second semestre 2025. À ce moment, selon le général, la Russie aura épuisée ses capacités de production militaire. Mais d’ici là, elle fera tout pour gagner le plus de territoire. Le site Politico résume cette position en une phrase : "L’Ukraine est prête pour une paix juste, mais par pour pour celle que veut la Russie."

En Haïti, la nomination d’un nouvel exécutif n’a pas ramené le calme escompté. Le Conseil présidentiel de transition était censé ramener un peu d’ordre dans un pays en proie à un chaos total, dominé par la criminalité des gangs. Mais cette coalition de partis est "déjà sur le point d’éclater", écrit la Gazette Haïti. Deux de ses membres "crient au complot" après la nomination d’Edgar Leblanc fils au poste de président de ce conseil. Le Nouvelliste revient aussi sur cette polémique et explique que "quatre membres sur sept du conseil ont favorisé cette nomination", tous des partisans de l'ancien président Jovenel Moïse et de l'ancien Premier ministre Ariel Henry. Le site Alter Presse dénonce une "fuite en avant" du Conseil, qui reflète de "vieilles pratiques enracinées […] pour satisfaire les appétits gloutons des politiciens".

Le 3 mai est la journée mondiale de la liberté de la presse et, à cette occasion, les médias s'inquiète de son recul partout dans le monde. Le Washington Post indique qu'à Hong Kong, travailler comme journaliste est de plus en plus difficile, notamment à cause de lois plus répressives. Le Monde nous apprend que les journalistes qui travaillent sur l’environnement font partie des plus menacés dans le monde. 70 % d’entre eux ont subi des pressions ou des attaques dans 129 pays, d’après un rapport dévoilé par l’Unesco, notamment quand ils dénoncent des activités illégales comme le braconnage ou la pollution environnementale. À l'occasion de cette journée spéciale, la ville de Genève décernera ce vendredi le prix international du dessin de presse 2024. Un festival parrainé par le journal Le Temps, qui rend hommage à l’un de ses principaux inspirateurs, Donald Trump : "un cadeau pour les caricaturistes", d’après le journal.

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