D’objectif second à question secondaire, comment Emmanuel Macron a laissé filer les comptes publics

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Le président de la République, Emmanuel Macron, dans son bureau du Palais de l’Élysée, le 10 juin 2024, au lendemain de son annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. VINCENT BOISOT

RÉCIT - La politique économique n’est jamais sortie du «quoi qu’il en coûte», mobilisé pendant le Covid, ni de l’époque de l’argent gratuit.

Ce n’est pas un mystère : les questions budgétaires n’ont jamais vraiment intéressé Emmanuel Macron. En la matière, le « en même temps » des origines était un « ni ni ». Ni rigueur, ni relance. « Autant il ne serait pas pertinent de viser l’équilibre de nos comptes publics dans un contexte de transition comme aujourd’hui, autant il ne serait pas sain de ne pas se préoccuper du niveau de nos dépenses publiques et de leur efficacité », écrivait le candidat Macron en 2016.

Il s’est fait élire sur une ambition de transformation du modèle économique pour le rendre plus favorable à l’investissement, plus attractif, plus productif, plus innovant. Le redressement des finances publiques était un objectif second, à la fois un gage à donner à une Union européenne qu’Emmanuel Macron mettait au cœur de son projet et une conséquence naturelle de l’amélioration de l’activité en France.

Un agenda de réformes qui n'a pas été mené à son terme

Et les débuts du premier quinquennat ont été prometteurs sur le front…

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