Législatives: Emmanuel Macron obligé d'envisager le scénario d'une cohabitation avec le RN

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Emmanuel Macron. Dylan Martinez / REUTERS

Le président a signifié à ses troupes qu’il ne resterait pas les bras ballants s’il devait nommer un premier ministre issu du Rassemblement national. Mais ses marges de manœuvre seront limitées.

Sommet du G7 en Italie, le 13 juin. Quatre jours après avoir prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron est interrogé par la presse : ses homologues étrangers considèrent-ils encore que ce qu’il dit engage la France, alors qu’il sera peut-être délesté de nombre de ses pouvoirs le 7 juillet, si le second tour des élections législatives ne lui accorde pas de majorité ? « Ils connaissent notre Constitution et ils savent quels sont les compétences et le rôle d’un président en France, sur les sujets internationaux et de défense, donc il n’y a pas de doute », rétorque-t-il. Et de marteler que dans les sommets internationaux « la parole de la France est engagée par le président de la République ».

Le chef de l’État baliserait-il déjà ses domaines réservés en cas de cohabitation avec un premier ministre issu d’un autre camp ? Pas du tout, se récrie-t-on dans son entourage : « Il ne se projette vraiment pas dans cette perspective. » Officiellement, Emmanuel…

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