Sommet du G7 en Italie, le 13 juin. Quatre jours après avoir prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron est interrogé par la presse : ses homologues étrangers considèrent-ils encore que ce qu’il dit engage la France, alors qu’il sera peut-être délesté de nombre de ses pouvoirs le 7 juillet, si le second tour des élections législatives ne lui accorde pas de majorité ? « Ils connaissent notre Constitution et ils savent quels sont les compétences et le rôle d’un président en France, sur les sujets internationaux et de défense, donc il n’y a pas de doute », rétorque-t-il. Et de marteler que dans les sommets internationaux « la parole de la France est engagée par le président de la République ».
Le chef de l’État baliserait-il déjà ses domaines réservés en cas de cohabitation avec un premier ministre issu d’un autre camp ? Pas du tout, se récrie-t-on dans son entourage : « Il ne se projette vraiment pas dans cette perspective. » Officiellement, Emmanuel…