Guillaume Tabard: «Cette cohabitation que le président veut éviter»

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Emmanuel Macron à l'Elysée, le 27 août 2024. BERTRAND GUAY / AFP

CONTRE-POINT - Si Emmanuel Macron a fini par concéder la défaite de son camp, il a pour obsession d'éviter de voir son bilan détricoté.

Vendredi, ce week-end, lundi ? Huit semaines après le verdict des élections législatives, la désignation d’un premier ministre semble enfin proche. Mais le flou qui entoure cette longue séquence n’est pas uniquement dû à la difficulté à trouver une personnalité qui échapperait à une censure immédiate. Qu’il s’agisse d’un Bernard Cazeneuve - le nom le plus souvent cité parmi les politiques - ou d’un Jean-Dominique Senard - le président de Renault est le nom le plus évoqué parmi les non-politiques -, personne n’aura l’assurance de la longévité. L’incertitude tient tout autant à la lecture institutionnelle de la situation par le chef de l’État.

Faire du refus d’Emmanuel Macron de désigner Lucie Castets un « coup de force » est une aberration. L’article 8 de la Constitution ne fait au président aucune obligation quant au choix du premier ministre, même s’il lui revient ensuite de trouver le soutien minimal au Parlement pour agir. Mais il est faux…

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