Guillaume Tabard: «À l’Assemblée, un test de la capacité à conjurer le NFP»

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André Chassaigne. LUDOVIC MARIN / AFP

CONTRE-POINT - Les trois groupes de l'ex-majorité, les Républicains et le Rassemblement national ont un objectif commun : empêcher l'élection du représentant du Nouveau Front populaire, André Chassaigne.

Longtemps, la bataille du perchoir fut une affaire interne au parti au pouvoir. Jacques Chaban-Delmas soutenu par les giscardiens pour gêner Jacques Chirac ; Jean-Louis Debré préféré par la base des députés RPR à Édouard Balladur ; ou, plus récemment, Yaël Braun-Pivet choisie par les députés LREM contre les consignes d’Emmanuel Macron. Entre la tête de l’Assemblée et celle de l’exécutif a toujours existé une relation complexe faite de proximité politique et de distance institutionnelle ; de soutien naturel et d’indépendance jalouse. La tension entre Lassay et l’Élysée ou Matignon restait une affaire de famille.

Dans ce contexte né de la dissolution, l’élection du seizième titulaire du perchoir sous la Ve République prend une tout autre signification. C’est la première fois que le président ou la présidente de l’Assemblée nationale sera élu(e) sans que l’on connaisse et même puisse deviner l’identité personnelle et politique du chef du gouvernement. Aucun camp n’a la moindre chance de faire…

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