La réforme des retraites s’invite au cœur des tractations pour Matignon

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Si l’on adjoint aux 193 députés du Nouveau Front populaire les 126 élus du Rassemblement national, qui sont eux aussi favorables à l’abrogation de la réforme des retraites, le texte compte une large majorité contre lui. SEBASTIEN SORIANO / Le Figaro

DÉCRYPTAGE - Tandis que la gauche exige l’abrogation ou, à tout le moins, la suspension de ce texte très politique, le camp présidentiel en fait une « ligne rouge ».

« La retraite… à 60 ans… On s’est battus pour la gagner, on se battra pour la garder ! » Le refrain est entonné dans tout ce que la gauche politique et sociale compte de rendez-vous depuis qu’Emmanuel Macron a décidé de porter l’âge de départ à 64 ans. L’abrogation de cette réforme des retraites, adoptée au forceps en mars 2023 par le gouvernement d’Élisabeth Borne après des mois de manifestations, est devenue un cheval de bataille du camp progressiste. Le cartel des partis de gauche l’a fait figurer en bonne place dans son programme des législatives anticipées, la présentant comme l’une de ses priorités. « C’est un des rares points qui ont mis tout le monde d’accord, de Glucksmann à Mélenchon, on veut tous abroger cette réforme », confie dans un sourire un négociateur du Nouveau Front populaire.

Maintenant que la candidature de Lucie Castets a été définitivement écartée, au grand dam du NFP, se pose la question des conditions…

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