DÉCRYPTAGE - «Nous pouvons rechercher une voie de réforme nouvelle, sans aucun totem et sans aucun tabou», a affirmé François Bayrou mardi lors de son discours de politique générale. Lesquels précisément ? Le Figaro fait le point.
À l’issue d’une rencontre entre le gouvernement et les partenaires sociaux ce vendredi, ces derniers ont fait entendre leurs arguments. Le premier ministre François Bayrou, lui, espère un accord «fin mai».
«Les sénateurs, dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) qu’ils ont voté, proposent de travailler sept heures de plus dans l’année, soit dix minutes de plus chaque semaine», a rappelé la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin ce dimanche.
DÉCRYPTAGE - Le premier ministre a donné des signaux forts dans le secteur de la santé. Notamment l’augmentation de l’objectif national des dépenses d’assurance-maladie.
Très lucratifs pour les médecins volontaires, ces rendez-vous en dehors des créneaux habituels coûtent cher en remboursement à la Sécurité sociale. Les dépenses liées à ces actes non régulés ont bondi de 47 % en 2022.
DÉCRYPTAGE - Face à l’augmentation des dépenses de santé, la Mutualité française a annoncé une hausse importante des cotisations des adhérents l’an prochain, malgré l’absence d’un budget de la Sécurité sociale.
Martine Gelloz, une Savoyarde de 72 ans, a été déclarée morte depuis le 15 octobre dernier, à la suite d’une confusion de l’Assurance maladie avec sa cousine décédée.
FOCUS - François Bayrou a été nommé premier ministre au terme d’une longue semaine de consultations. À la France insoumise, on évoque déjà l’idée de le censurer dès son entrée en fonction.
DÉCRYPTAGE - Le gouvernement envisage dans le budget de la Sécurité sociale de baisser de 5 % leur taux de remboursement par l’Assurance-maladie. Une mesure à laquelle s’oppose farouchement Marine Le Pen.
CRITIQUE - L’essayiste suggère d’instaurer un État-prévoyance, qui se concentre sur l’essentiel - garantir à chacun des moyens d’existence convenable - et favorise l’autonomie des citoyens.
Clé de l’effort budgétaire du projet de loi de finances, la mesure devait rapporter 4 milliards d’euros. Ces économies pourraient être réduites de moitié.
DÉCRYPTAGE - Un décret paru le 30 octobre impose aux médecins d’indiquer sur les ordonnances ou sur «un document dédié joint à l’ordonnance» la raison de la prescription de certains médicaments afin qu’ils soient remboursés.