DÉCRYPTAGE - Déjà plus élevé que chez ses voisins, le coût du travail sur les emplois qualifiés pourrait encore s’amplifier en 2025. Une trajectoire qui menace la compétitivité du pays ainsi que ses capacités d’innovation.
«Le projet de loi de finances pour 2025 prévoyait initialement l’octroi de la garantie de l’État à hauteur de 4 milliards d’euros, et le report de ce projet de loi met le régime en difficulté», écrivent les représentants de l’organisme.
«Ce sont des milliards supplémentaires pour les hôpitaux et les Ehpad», a affirmé le premier ministre à l’Assemblée nationale, après sa déclaration de politique générale.
LE BLOC-NOTES - Le Covid, avec le recours au télétravail et aux écrans, a vidé le travail de ses vertus relationnelles et créatives, sources d’accomplissement et de dépassement. Le débat sur la réforme du système de retraite est une conséquence de cet état de léthargie collective.
ENTRETIEN - Pour le constitutionnaliste, l’initiative de François Bayrou visant à faire émerger un accord avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites est un pari «osé» qui consiste à jouer la montre.
CHRONIQUE - Les écarts entre les chiffres du départ à la retraite dans les pays d’Europe et en France sont saisissants. Or l’hostilité au travail dont témoignent ces différences n’est toujours pas comprise, ni par la droite ni par la gauche.
DÉCRYPTAGE - Lors de son discours de politique générale, François Bayrou a annoncé qu’il souhaitait rouvrir les cahiers de revendications du mouvement. Une démarche qui laisse sceptiques les anciens manifestants.
DÉCRYPTAGE - «Conférence sociale» sur les retraites, maintien des postes d’enseignants... Le centriste soigne les socialistes, alors qu’il affronte jeudi une première motion de censure qui a cependant peu de chances d’être adoptée.
CHRONIQUE - La hausse des taux longs, l’appréciation du dollar et la guerre commerciale vont faire souffrir la France surendettée, importatrice et dépendante.
DÉCRYPTAGE - Le premier ministre va réunir une «délégation permanente» avec les partenaires sociaux, laquelle aura trois mois pour proposer une modification de la réforme des retraites.
Au gré des discussions, cette idée a fini par prendre corps et l’on saura à l’issue de son discours de politique générale si François Bayrou se soumet ou non à l’oukase tondolo-faurien.
Le ministre de l’Économie est la cheville ouvrière de la négociation menée avec les partis de gauche. Mais il assure au Figaro «ne pas vouloir d’impôts supplémentaires».
CONTRE-POINT - En cédant aux socialistes, aux communistes et aux écologistes, François Bayrou commettrait une erreur tactique autant qu’une faute historique.