L’éditorial de Vincent Trémolet de Villers: «Budget 2025, Algérie: la France faible»
Le « riche » va payer, une fois encore, au nom de la « justice fiscale ».
Le « riche » va payer, une fois encore, au nom de la « justice fiscale ».
Si « l’Algérie cherche à humilier la France », comme le souligne Bruno Retailleau, la France a les moyens de répliquer. La faiblesse n’a jamais été une diplomatie.
Sous le premier mandat de Trump, les Européens étaient pris comme des lapins dans des phares par ses saillies nocturnes sur les réseaux sociaux. Désormais, ils subissent la boulimie de Musk sur X.
Une décennie après les attentats de janvier 2015, la France continue d’être agressée dans sa chair par le terrorisme islamiste et dans son esprit par le travail conjugué des Frères musulmans et de la gauche keffieh.
Domination morale de la gauche, tutelle du président, carcan technocratique... Face à des Français qui ne croient plus en la politique, le premier ministre doit se libérer de tout ce qui l’éloigne de l’intérêt du pays.
À La Nouvelle-Orléans, c’est toute l’Amérique qui a été défiée . À Las Vegas, c’est Trump en personne. Quels que soient les terroristes, c’est un message de bienvenue au 47e président qui prendra ses fonctions dans 17 jours.
La France traverse une crise historique dans laquelle Emmanuel Macron a joué un rôle éminent, ce qu’il a fini par reconnaître du bout des lèvres. Il faut pourtant refuser la fatalité, souligne Alexis Brézet, directeur des rédactions.
Tutoyant les sommets début 2024, la Bourse de Paris a subi de plein fouet l’incertitude et l’instabilité politiques nées de la dissolution.
Les mots nous parlent de notre temps, ils l’illustrent, ils lui donnent des couleurs.
Désormais, la feuille de route du premier ministre est assez claire. Il lui suffit d’entendre le message exprimé par les Français dans les urnes, scrutin après scrutin : barre à droite !