EXCLUSIF - Après l’arrestation de Boualem Sansal et le renvoi de l’un des influenceurs algériens expulsés quelques heures plus tôt de l’Hexagone, la France doit poser des limites et assumer le rapport de force, insiste l’ancien premier ministre dans une tribune au Figaro.
FIGAROVOX/TRIBUNE - La comparaison établie par Éric Lombard, nouveau locataire de Bercy, entre sa tâche et celle de Spider-Man est un indicateur supplémentaire de l’effondrement culturel des politiciens français, analyse l’essayiste Joachim Le Floch-Imad.
L’ÉDITORIAL DU FIGARO - L’intuition précoce de Jean-Marie Le Pen selon laquelle l’immigration deviendrait l’inquiétude première des Français fit s’agréger autour de lui des millions d’électeurs. Mais son goût du scandale, ses provocations antisémites ont réduit le forban de la République à un rôle d’épouvantail.
Si « l’Algérie cherche à humilier la France », comme le souligne Bruno Retailleau, la France a les moyens de répliquer. La faiblesse n’a jamais été une diplomatie.
Sous le premier mandat de Trump, les Européens étaient pris comme des lapins dans des phares par ses saillies nocturnes sur les réseaux sociaux. Désormais, ils subissent la boulimie de Musk sur X.
Une décennie après les attentats de janvier 2015, la France continue d’être agressée dans sa chair par le terrorisme islamiste et dans son esprit par le travail conjugué des Frères musulmans et de la gauche keffieh.
Domination morale de la gauche, tutelle du président, carcan technocratique... Face à des Français qui ne croient plus en la politique, le premier ministre doit se libérer de tout ce qui l’éloigne de l’intérêt du pays.
À La Nouvelle-Orléans, c’est toute l’Amérique qui a été défiée . À Las Vegas, c’est Trump en personne. Quels que soient les terroristes, c’est un message de bienvenue au 47e président qui prendra ses fonctions dans 17 jours.
La France traverse une crise historique dans laquelle Emmanuel Macron a joué un rôle éminent, ce qu’il a fini par reconnaître du bout des lèvres. Il faut pourtant refuser la fatalité, souligne Alexis Brézet, directeur des rédactions.
Désormais, la feuille de route du premier ministre est assez claire. Il lui suffit d’entendre le message exprimé par les Français dans les urnes, scrutin après scrutin : barre à droite !