ENTRETIEN - Dix ans après l’attentat de Charlie Hebdo, son ancien directeur* jette un œil rétrospectif sur ce drame, cette rédaction, et dénonce la démission morale d’une certaine intelligentsia française face à l’islamisme.
TRIBUNE - Si le recours au référendum peut suppléer aux défaillances d’une Assemblée fragmentée, mieux vaut, hélas, n’en attendre que de modestes résultats, avance l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel.
La France traverse une crise historique dans laquelle Emmanuel Macron a joué un rôle éminent, ce qu’il a fini par reconnaître du bout des lèvres. Il faut pourtant refuser la fatalité, souligne Alexis Brézet, directeur des rédactions.
Une décennie après les attentats de janvier 2015, la France continue d’être agressée dans sa chair par le terrorisme islamiste et dans son esprit par le travail conjugué des Frères musulmans et de la gauche keffieh.
Domination morale de la gauche, tutelle du président, carcan technocratique... Face à des Français qui ne croient plus en la politique, le premier ministre doit se libérer de tout ce qui l’éloigne de l’intérêt du pays.
À La Nouvelle-Orléans, c’est toute l’Amérique qui a été défiée . À Las Vegas, c’est Trump en personne. Quels que soient les terroristes, c’est un message de bienvenue au 47e président qui prendra ses fonctions dans 17 jours.
Désormais, la feuille de route du premier ministre est assez claire. Il lui suffit d’entendre le message exprimé par les Français dans les urnes, scrutin après scrutin : barre à droite !
L’exil fiscal prive notre territoire de recettes, d’investissements cruciaux, de consommateurs aisés et de forces vives qui partent travailler, entreprendre et faire de la recherche ailleurs.
Le premier ministre a le choix entre retarder un peu la chute ou faire mentir, par un mélange d’ingéniosité et de ténacité, la sentence implacable des Français qui ne manquera pas d’être prononcée contre le président de la République.