Affaire Jegou-Auradou : en vidéo, les premières images de la plaignante dans l'ascenseur dévoilées
Ce sont les premières images vidéo de la plaignante qui accuse Hugo Auradou et Oscar Jegou de l'avoir violé dans une chambre de l'hôtel Diplomatico de Mendoza où le XV de France résidait lors de sa tournée en Argentine en juillet dernier.
C'est le média argentin Mendoza Post qui les a dévoilées sur son compte X. Un extrait d'un peu plus d'une minute de la vidéosurveillance de l'ascenseur où on y voit la plaignante, le visage flouté, y monter depuis le 6e étage, celui de la chambre des joueurs, jusqu'au lobby de l'hôtel.
Il est 8h43 et 45 secondes ce dimanche 6 juillet, soit juste après les faits présumés, et on y voit la femme de 39 ans se recoiffer sans signe d'agitation particulière. La présumée victime croise plusieurs clients de l'hôtel, dont l'entraîneur adjoint du XV de France, Patrick Arlettaz.
Durant 25 secondes que dure cette cohabitation inopinée, ils n'échangent aucun mot. La plaignante ne s'adressera pas non plus aux autres personnes aperçues sur cette vidéo.
Patrick Arlettaz n’a «rien vu de bizarre» dans le comportement de la plaignante
Durant son audition récente par la justice argentine, Patrick Arlettaz a déclaré n'avoir «rien vu de bizarre» dans le comportement de la plaignante dans ce court laps de temps. Cette vidéo de l'ascenseur a été étudiée par la justice argentine, un élément parmi d'autres ayant justifié leur décision de mettre fin au maintien en détention préventive de Jegou et Auradou au motif que les «éléments suffisants n'ont pas été réunis» pour la prolonger.
Le témoignage du chauffeur de taxi, qui l'avait pris en charge à la sortie de l'hôtel, avait également pesé, puisqu'il avait affirmé, selon les révélations du média argentin MDZ Online, que le trajet s'était déroulé de manière «normale» et qu'il n'avait perçu «aucun indice de violence» sur la victime présumée. Un témoignage qui avait été qualifié de «crucial» par la défense.
Les avocats des joueurs français ont annoncé ce dimanche à plusieurs médias français leur volonté de demander un non-lieu devant la justice en début de semaine prochaine.