Vidéo raciste, agression sexuelle… La tournée noire du XV de France en Argentine

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Jean-Marc Lhermet, le vice-président, et Florian Grill, le président de la Fédération française de rugby, lors de la conférence de presse donnée à Buenos Aires, le 9 juillet, après l'accusation pour agression sexuelle de Hugo Auradou et de Oscar Jégou. LUIS ROBAYO / AFP

RÉCIT - La tournée estivale des Bleus en Amérique du Sud a tourné au fiasco après l’affaire Jaminet et les soupçons d’agression sexuelle contre deux autres joueurs.

« Consternation », « effroi », « colère », les mots de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, au micro de RTL mardi matin sont plus que partagés par l’opinion publique. Le rugby dans sa globalité vit des heures sombres. Ses supposés « valeurs » ne sont plus qu’un leurre. À 11.000 kilomètres de Paris, en Argentine, le XV de France vit une tournée noire. Partis en Amérique du Sud affronter deux fois l’Argentine sur ses terres et l’Uruguay à Montevideo, les Bleus, avec une équipe remaniée et de nombreux novices, s’étaient imposés face aux Pumas argentins samedi dernier (13-28). Des débuts en trombe pour un groupe inexpérimenté et de beaux motifs d’espoir. Mais dans la nuit de samedi à dimanche, tout s’est écroulé.

Sur les réseaux sociaux, une vidéo publiée sur le compte Instagram de l’arrière Melvyn Jaminet a circulé. Ce dernier, évoluant à Toulon, a affirmé : « Le premier arabe que je croise, je lui mets un coup de casque. » Rapidement supprimée, cette vidéo a fait l’effet…

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