13 médailles dont 6 en or : le biathlon français se maintient au sommet
À un an des jeux Olympiques de Milan Cortina 2026, l’équipe de France de biathlon a un peu plus marqué son territoire et pris l’ascendant psychologique sur ses concurrents aux championnats du monde de Lenzerheide, en Suisse. Au terme de douze jours de compétition, les Bleus s’affichent comme les grands vainqueurs de l’épreuve avec pas moins de 13 médailles, dont 6 en or, égalant leur record de l’édition 2024 à Nove Mesto, en République tchèque. Au tableau des médailles, la France écrase la concurrence devant la Norvège (9 médailles dont 4 en or) et la Suède (4 médailles, 1 titre).
Pour atteindre un tel résultat et surtout maintenir son emprise sur la discipline, l’équipe de France s’est appuyée sur un groupe féminin de très haut niveau et une équipe masculine en regain de forme capables de gagner individuellement et collectivement. Sur les 6 titres remportés, 3 le sont en relais féminins, mixte et mixte simple, et 3 en courses individuelles avec les succès de Justine Braisaz-Bouchet (sprint), Julia Simon (individuel) et Éric Perrot (individuel).
La régularité des Bleues au plus haut niveau
Particulièrement en forme, les Bleues ont véritablement tiré l’équipe de France vers le haut. Malgré une saison compliquée, Justine Braisaz-Bouchet a grappillé une médaille de bronze sur la poursuite en plus de son titre en sprint (7,5 km).
Même constat pour Julia Simon : sur courant alternatif en Coupe du monde, la Savoyarde de 28 ans a récolté 2 médailles d’or collectives (relais mixte et mixte simple) venues s’ajouter à son titre sur l’individuel (15 km). Moins en vue, Lou Jeanmonnot, numéro 2 mondiale, s’est distinguée en équipe en participant aux médailles d’or en relais féminin et mixte, arrachant le bronze sur l’individuel.
Enfin, l’argent remporté, dimanche, par la jeune Océane Michelon (22 ans) en mass start (12,5 km) – sa première médaille en senior – montre que la relève arrive. « C’est un groupe dense avec cinq filles dans le top 10 mondial, ça démontre leur régularité », souligne leur entraîneur, Cyril Burdet.
Un fartage des skis de très grande qualité
Chez les hommes, le réservoir semble également inépuisable avec l’émergence d’Éric Perrot, vainqueur de la première mass start de la saison en Finlande en novembre, qui est devenu champion du monde sur l’individuel (20 km), son premier titre en solo à 23 ans, après avoir remporté l’or en relais mixte en ouverture des Mondiaux.
Quentin Fillon Maillet, quintuple médaillé olympique, a quant à lui récolté deux breloques individuelles en bronze sur ces Mondiaux (sprint et individuel) et deux autres collectives (or en relais mixte simple et argent en relais masculin). « On a quatre gars de qualité, ce qui nous permet d’évoluer à un bon niveau, explique Simon Fourcade, l’entraîneur de l’équipe masculine. Ils savent exploiter sur le relais leurs forces à la perfection. »
Enfin, l’équipe de France doit aussi ce très beau bilan au travail des techniciens, qui leur a permis de glisser à toute vitesse sur les pistes suisses, grâce à un très bon fartage des skis. En témoignent les meilleurs temps réalisés par les Bleus en relais mixte, sprint féminin, poursuite homme et les deux individuels femme et homme. Une sensation de glisse exceptionnelle qu’Éric Perrot résume ainsi : « On avait encore une fois des super skis, c’est magique ! »
Avant de partir, une dernière chose…
Contrairement à 90% des médias français aujourd’hui, l’Humanité ne dépend ni de grands groupes ni de milliardaires. Cela signifie que :
- nous vous apportons des informations impartiales, sans compromis. Mais aussi que
- nous n’avons pas les moyens financiers dont bénéficient les autres médias.
L’information indépendante et de qualité a un coût. Payez-le.
Je veux en savoir plus