Le mystère du Saint Grégoire : original ou copie de Georges de La Tour ?

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1. Les Larmes de saint Pierre de Georges de La Tour, les étrennes du gouverneur en 1645

   Chaque année, Henri II de Senneterre exige un tribut des villes de Lorraine, assurant au peintre de Lunéville une commande annuelle jusqu’à sa mort.

2. Georges de La Tour, une musique en silence

   GRAND DÉCRYPTAGE - Des mélodies populaires des joueurs de vielle au calme méditatif des Madeleine pénitentes, les tableaux du peintre lorrain jouent leur partition en parfaite harmonie avec la sobriété des couleurs, des formes et du décor.

3. La Madeleine au miroir de Georges de La Tour : le vertige d’une conversion

   Parmi les Madeleine de l’artiste lorrain, celle-ci est la plus dépouillée : pas de rouge, mais du brun, pas de bijoux. Le clair-obscur ne séduit plus, il convertit le regard.

4. Sentinelles de l’invisible : les femmes, héroïnes de la peinture de La Tour et médiatrices entre les hommes et Dieu

   GRAND RÉCIT - Saintes, paysannes, Gitanes, mendiantes, courtisanes... Ni déesses, ni victimes, les personnages féminins du Lorrain sont davantage sujets qu’objets de l’action.

5. 1642 : Georges de La Tour retourne en Lorraine et défend ses privilèges

   Échaudé par le tourbillon de la vie parisienne, inquiet pour ses biens, le peintre rentre à Lunéville, où il n’est guère apprécié par une partie de la population locale.

6. « À présent, la guerre montre sa trogne hideuse » : La Tour et Callot, deux artistes dans la Guerre de Trente Ans

   Nous avons imaginé une correspondance fictive entre les deux peintres lorrains.

7. 1639 : Georges de La Tour obtient le titre de « peintre ordinaire du roi »

   Son talent et son travail ont fini par payer ! L’artiste lorrain a gagné les faveurs de Louis XIII, qui lui assurent de nombreux avantages.

8. Ils ont « usurpé » l’identité de Georges de La Tour : Vélasquez, Murillo, Le Nain…

   GRAND RÉCIT - Jusqu’à la redécouverte du peintre lorrain en 1915, nombre de ses tableaux non signés avaient été attribués à de grands peintres espagnols, italiens, hollandais ou français.

9. Le 10 juillet 1620, Georges de La Tour est affranchi de taxes grâce à son mariage avec une noble

   L’artiste s’installe à Lunéville avec sa jeune épouse, Diane. Exempté d’impôts par le duc, il peut se consacrer librement à son travail de peintre.

10. Dans la peinture de Georges de La Tour, la dignité des gueux

    RÉCIT - L’artiste a porté son regard sur les plus miséreux de son temps et peint la pauvreté avec un réalisme sans concession.