Les Larmes de saint Pierre de Georges de La Tour, les étrennes du gouverneur en 1645


Cet article est issu du Figaro hors-série « Georges de La Tour, Ombres et lumières ». Plongez dans le mystère La Tour et la compréhension de son œuvre en 160 pages , magnifiquement illustrées.

« Georges de La Tour, Ombres et lumières ». Le Figaro hors-série

Il était arrivé en Lorraine en 1643, avec l’éclat d’une réputation déjà faite, célèbre par son nom, son héritage, ses succès militaires, comme par le fracas de ses amours malheureuses. Il était le fils d’Henri Ier de Senneterre, l’une des grandes figures de la Cour : chevalier des ordres du Roi, lieutenant général au gouvernement de Champagne, ambassadeur en Angleterre et à Rome et ministre d’État. Louis XIII mort, le vieux Senneterre avait fidèlement fait sa cour à la régente. Lui, Henri II de Senneterre, fils aîné du premier, s’était distingué à la bataille de La Rochelle, à la tête du régiment de Soissons, à Rocroi, aux côtés du Grand Condé. À la mort du marquis de Lenoncourt, gouverneur de Lorraine tué devant Thionville le 25 juillet 1643, deux mois après Rocroi, Mazarin, connaissant…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 78% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous