DÉCRYPTAGE - L’Union européenne a depuis fin 2023 les moyens juridiques de frapper fort là où cela fait mal si les États-Unis appliquent des tarifs douaniers assimilables à de la coercition. Mais les Vingt-Sept prendront-ils le risque de l’escalade ?
L’onde de choc provoquée par l’annonce par Donald Trump de droits de douane massifs pour les partenaires commerciaux des États-Unis a continué de se propager à travers la planète, vendredi.
L’injonction présidentielle, au lendemain de l’annonce par Trump de droits de douane de 20% sur les importations en provenance d’Europe, n’a pas convaincu les grands groupes qui ont des projets au pays de l’Oncle Sam de tout stopper.
Ce mercredi 2 avril, à 22 heures, le président américain a prévu de dévoiler une nouvelle salve de surtaxes sur les produits importés, visant à peu près tous les pays partenaires de Washington.
DÉCRYPTAGE - En imposant des droits de douane de 25 % sur les voitures imp ortées, le président américain menace l’ensemble du secteur, du Mexique au Japon en passant par l’Allemagne. Même les constructeurs américains s’inquiètent.
DÉCRYPTAGE - Face aux tarifs douaniers américains, la Commission européenne entend réduire les importations au sein de l’Union. Une enquête est aussi lancée sur l’aluminium.
Si les surtaxes américaines, entrées en vigueur ce mercredi, ne seront pas sans conséquences, l’impact pour les aciéristes européens, notamment français, devrait rester relativement modéré.
DÉCRYPTAGE - Alors que le président américain menace d’imposer des surtaxes de 25% sur les produits européens, Bruxelles a promis de réagir «fermement». Mais des représailles douanières pourraient s’avérer contre-productives pour l’industrie européenne.
DÉCRYPTAGE - Le président américain a lancé les hostilités en imposant des droits de douane de 25% sur les produits importés du Canada et du Mexique et en rehaussant de 10% ceux venant de Chine. Une stratégie risquée pour l’économie américaine.