Droits de douane sur l’acier et l’aluminium : pourquoi la France n’est pas la plus en danger

Pour la première fois ce mercredi, l’Union européenne se retrouve sous le feu des droits de douane imposés par Donald Trump. En taxant à 25% les importations d’acier et d’aluminium aux États-Unis en provenance du monde entier, le président américain cible à nouveau le Canada, le Mexique ou la Chine, mais aussi le Japon, l’Australie, ainsi que le Vieux Continent. Le but affiché par le locataire de la Maison Blanche étant de protéger l’industrie sidérurgique de son pays, qui voit sa production nationale baisser, confrontée à une concurrence de plus en plus forte, provenant notamment d’Asie. Washington ressuscite ainsi une mesure déjà appliquée sous le premier mandat du républicain, mais cette fois-ci «sans aucune exception ni exclusion».

Jugeant ces surtaxes «injustifiées», la Commission européenne a déjà annoncé qu’elle mettrait en place une série de contre-mesures, des taxes sur des produits emblématiques tels que les motos, les canettes de soda et le bourbon. Cette contre-offensive entrera en vigueur à partir du 1er avril. Les États-Unis importent environ un quart de leur acier et la moitié de leur aluminium, les industries les plus consommatrices étant l’automobile et la construction. Ces droits de douane pourraient donc avoir un impact majeur sur ces secteurs, entraînant une hausse des prix pour les consommateurs américains. « Ces politiques…

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