DIRECT. Guerre au Proche-Orient : plusieurs frappes israéliennes ont fait au moins 21 morts au Liban

De nouvelles frappes israéliennes ont touché le sud du Liban, lundi 28 octobre. Selon l'agence officielle libanaise, au moins trois personnes sont mortes lundi la ville côtière de Tyr, dans le sud du pays. La veille, au moins 21 personnes ont été tuées dans des raids visant les localités de Haret Saïda, Aïn Baal et Bourj al-Chemali, toujours dans le sud du pays. Dans le nord d'Israël, des sirènes d'alerte ont retenti à plusieurs reprises lundi matin, selon l'AFP, qui ne disposait pas à cette heure d'information sur d'éventuelles victimes. Suivez notre direct.

  Au moins 21 morts au Liban dimanche. Plusieurs frappes israéliennes ont touché le sud du Liban dimanche tuant au moins 21 personnes, a annoncé le ministère de la Santé libanais. Au moins neuf personnes sont mortes dans un bombardement sur les environs de Saïda, grande ville habituellement relativement épargnée par les violences, à une soixantaine de km de la frontière avec Israël. Dans la localité d'Aïn Baal, au moins sept personnes ont été tuées et 24 blessées dans un "raid de l'ennemi israélien", selon cette même source. Enfin, cinq personnes ont été tuées et une blessée dans une frappe sur la localité de Bourj al-Chemali, proche de la ville de Tyr, toujours selon les autorités. 

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence pour discuter de la situation au Moyen-Orient, a annoncé dimanche la présidence suisse du Conseil. Cette réunion se tiendra à 15 heures, heure de New York (20 heures dans l'hexagone), et fait suite à une demande formulée par l'Iran et soutenue par l'Algérie, la Chine et la Russie. Le chef de la diplomatie iranienne a appelé dimanche le Conseil de sécurité à se réunir d'urgence pour condamner les frappes israéliennes de samedi contre la République islamique d'Iran.

Le président égyptien propose une trêve. Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a présenté une proposition de trêve de deux jours dans la bande de Gaza "durant lequel quatre otages seraient échangés contre des prisonniers" détenus par Israël. Sans donner davantage de précisions, le dirigeant, dont le pays est l'un des médiateurs dans la guerre entre le Hamas et Israël à Gaza, a présenté cette idée comme un premier pas vers un "cessez-le-feu complet". Cette pause dans les combats, a-t-il poursuivi, devrait permettre d'engager "sous dix jours des négociations".