Santé mentale: «Ces problèmes, je les ai vécus familialement», explique Michel Barnier devant les députés

«Il y a tellement de problèmes de prévention, dans la rupture du parcours de soin, dans l'accueil de jeunes dans un hôpital en urgence...» Michel Barnier, qui a annoncé mardi faire de la santé mentale «la grande cause nationale de l’année 2025», a été interrogé sur le sujet lors des premières questions à l’Assemblée nationale de son gouvernement. «Ces problèmes, je les ai vécus familialement», a évoqué le premier ministre pour justifier son choix ce mercredi dans l'hémicycle. 

«Il y a des femmes et des familles désespérées parce qu’ils (sic) ne trouvent pas de lieu d’accueil dans l’urgence, ni même de lieu d’accueil pour des adultes qui sont malades», a poursuivi le chef du gouvernement avant d’égrainer des pistes de solutions. «Je ne veux pas en faire une affaire familiale mais j’ai une mère qui a consacré 35 ans de sa vie à l’Unafam» (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques), a ensuite évoqué Michel Barnier. «J’ai ça au fond de moi», a conclu le premier ministre, avant d’assurer qu’il réunirait rapidement «tous les acteurs autour de la table» pour échanger sur la question de la santé mentale.