Même si le Hezbollah libanais continue à s’abstenir d’ouvrir un réel deuxième front arabe contre Israël, la paix n’est pas pour demain au Proche-Orient. Dans une interview à la chaîne américaine ABC News, diffusée le 11 février 2024, Benyamin Netanyahou a pourtant dit que la « victoire » était « à portée de la main » et que les forces israéliennes allaient détruire les derniers bataillons du Hamas, lesquels sont retranchés au sud de la bande de Gaza, dans la ville populeuse de Rafah.
Tsahal n’a pas trouvé Yahya Sinwar, le chef militaire du Hamas, ni à Gaza Ville, ni à Khan Younes. Les soldats israéliens le trouveront-ils à Rafah, où se sont réfugiés plus de 1 million de déplacés civils palestiniens ? On peut avoir des doutes. Mais on peut aussi comprendre que le gouvernement israélien veuille la destruction totale du mouvement islamiste palestinien, afin de garantir à sa population que le pogrom du 7 octobre 2023 ne se reproduira jamais.
À court terme, le cabinet de guerre israélien…