Benyamin Netanyahou peut-il survivre politiquement à la pire crise traversée par Israël, en soixante-seize ans d’existence? À première vue, tout porte à croire que ses jours sont comptés à la tête du gouvernement israélien. Le pays est engagé dans la guerre la plus longue et la plus meurtrière qu’il ait jamais connue. L’attaque du 7 octobre a été suivie par un total effondrement des structures de l’État.
Dans les jours qui l’ont suivie, ce sont la mobilisation de l’armée et le sursaut de la population israélienne qui ont maintenu le pays à flot. Après quatre mois d’incertitude, le sort des 136 otages toujours aux mains du Hamas n’est pas tranché. La guerre terminée, des commissions d’enquête seront constituées, les responsables des services de sécurité ont déjà fait savoir qu’ils prendraient leurs responsabilités. Les regards se tourneront alors vers le premier ministre. Connu pour son habileté et sa capacité à revenir des pires crises, Netanyahou parviendra-t-il à rester en place?
«Trois fois trop gros»
L’ancien…