Après dix mois d’attente, ce soir, le Franco-Belge présentera enfin sa collection pour la maison de la rue Cambon. Une première fois qui pourrait donner une nouvelle orientation à l’industrie du luxe et une nouvelle dimension à cette maison séculaire fondée par Coco Chanel et modernisée par Karl Lagerfeld. Décryptage.
ENQUÊTE - Cologne classique pour patron traditionnel, fragrance de niche pour expert cherchant à se démarquer, best-seller statutaire pour profil performant... À l’heure où les dirigeants français prennent conscience de l’importance du «personal branding », le choix d’un sillage n’a rien d’anodin.
ENTRETIEN - Alors que les copies de fragrances de luxe font florès sur les réseaux sociaux, la marque préserve ses créations en se réservant des ingrédients exclusifs, grâce à la mise en place de filières « propriétaires ». Explications avec Olivier Polge, le parfumeur créateur de la maison.
DÉCRYPTAGE - Le marché est attendu en baisse de 2% à 5% en 2025. Les entreprises se mettent en ordre de marche pour préserver leurs positions… et leurs marges.
EXCLUSIF - En attendant la collection inaugurale de son nouveau directeur artistique le 6 octobre à Paris, la maison de la rue Cambon révèle déjà la destination de son deuxième show début décembre: la ville qui ne dort jamais... et que connaît fort bien le Franco-Belge.
Clairsemée, la semaine des collections n’en a pas moins donné lieu à deux défilés d’exception. Chanel cultive la simplicité de l’élégance; Schiaparelli fait rentrer ses matadors modernes dans l’arène.
RÉCIT - Après les salons, le monument parisien ouvre pour la première fois l’été avec une programmation qui détonne : une dizaine d’expositions et de spectacles. Et pose la question du nouveau caractère donné au lieu.
À Kyoto, la maison de la rue Cambon prend son envol avec une collection de joyaux inspirés par les comètes de 1932, le lion - signe astrologique de Coco - et les ailes, nouveau thème inspiré du glamour hollywoodien.
Après de longs travaux de restauration, la marque Chanel ouvre enfin les portes de la maison de Roquebrune où la couturière a passé les plus belles années de sa vie en compagnie de Reverdy, Morand et Dali.
Pour les chaussures de ces dames, le confort est désormais non négociable. Mais ce n’est pas pour autant qu’elles plébiscitent les baskets. Et les chausseurs priés d’inventer un nouveau plat.