De la présidence de groupe à celle de son parti, les ambitions de Gabriel Attal

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Le premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, nouveau président du groupe des députés Renaissance à l’Assemblée nationale Sarah Meyssonnier / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Fraîchement élu à la tête des députés macronistes, le premier ministre démissionnaire pourrait tenter de s’imposer comme le patron de Renaissance en vue de 2027.

Ce 14 Juillet au soir, le Conseil économique social et environnemental (Cese) abrite une réunion politique aussi cruciale qu’improvisée. Sur le toit du Palais d’Iéna, une rencontre à deux têtes s’organise, face aux crépitements du feu d’artifice de la Fête nationale. Depuis cet emplacement privilégié, Gabriel Attal et Stéphane Séjourné ont une vue imprenable sur la tour Eiffel, éclaboussée par les explosions de couleurs et les drones pyrotechniques. Le chef du gouvernement sortant et le ministre démissionnaire des Affaires étrangères devaient initialement se retrouver au Trocadéro voisin, pour « parler de la suite » et « évoquer le dispositif ». Mais les gardes du corps de Matignon auraient exigé un endroit plus calme, et plus simple à sécuriser. Que peuvent bien se dire un chef de file parlementaire et un patron de parti présidentiel lorsqu’ils se retrouvent en tête-à-tête, à l’abri des oreilles indiscrètes ou malveillantes ?

Gabriel Attal…

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