Les difficultés de l’EPR menacent-elles le nouveau nucléaire français?

Réservé aux abonnés
Le bâtiment du réacteur de la centrale nucléaire de Flamanville 3, avec un réacteur à eau pressurisé de type EPR. Sébastien SORIANO/Le Figaro

DÉCRYPTAGE - L’EPR de Flamanville s’apprête à entrer en fonction, avec douze ans de retard.

Peut-on croire le calendrier du nouveau nucléaire français? Le compte à rebours a été enclenché en février 2022 par le président de la République lors du discours de Belfort, qui a fixé à 2035 la date de mise en service d’un réacteur nucléaire de type EPR 2. Le premier d’une série de six, voire de quatorze. La question se pose alors que des retards de dix ans et plus et des surcoûts se sont accumulés sur les différents chantiers lancés auparavant: Olkiluoto en Finlande, Hinkley Point au Royaume-Uni ou encore Flamanville 3en France.

2024-2035: onze ans nous séparent de l’échéance. Une gageure, alors que le premier béton n’a pas encore été coulé, que le modèle de financement n’est pas arrêté, pas plus que le coût du programme nouveau nucléaire. Initialement estimé à 52 milliards d’euros, il pourrait être substantiellement révisé à la hausse pour s’établir autour de 62 milliards. Il faut prendre en compte les effets de l’inflation et de la hausse des matières premières. EDF «travaille avec…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Vente Flash

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ? Connectez-vous