Guerre en Ukraine : les chefs de la diplomatie américaine et britannique à Kiev pour discuter armement

Guerre en Ukraine : les chefs de la diplomatie américaine et britannique à Kiev pour discuter armement

David Lammy (à gauche) et Antony Blinken (à droite) à leur arrivée à Kiev le 11 septembre Mark Schiefelbein / REUTERS

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ne cesse de réclamer des armes occidentales dotées d’une plus grande puissance de feu.

Les chefs de la diplomatie américaine et britannique sont arrivés en Ukraine mercredi. Au programme, des discussions sur un allègement des règles pour l'utilisation des armes occidentales contre la Russie, accusée d'avoir acheté des missiles balistiques à l'Iran

Leur visite se produit alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne cesse de réclamer des armes dotées d'une plus grande puissance de feu et moins de restrictions auprès des Occidentaux. Son homologue américain Joe Biden, interrogé à ce sujet à Washington, a déclaré: «Nous sommes en train d'y réfléchir en ce moment même».

À Londres mardi, aux côtés de David Lammy, Antony Blinken a promis que les États-Unis fourniraient à l'Ukraine «ce dont elle a besoin, au moment où elle en a besoin, pour être la plus efficace possible dans sa lutte contre l'agression russe».

Toutefois, le secrétaire américain, qui effectue son cinquième voyage à Kiev depuis le début de l'invasion en février 2022, tient également à vérifier que les forces ukrainiennes sont en mesure d'entretenir et d'utiliser certaines des armes. 

Livraisons de missiles iraniens

L'Ukraine a reçu une bonne nouvelle financière mardi, quand le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé un accord ouvrant la porte au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide de 1,1 milliard de dollars.

Mais sur le plan militaire, Washington a alerté sur la livraison par l'Iran de missiles à courte portée à la Russie, qui pourrait les utiliser pour frapper l'Ukraine dans les semaines à venir.

Ces livraisons laissent craindre que Moscou soit alors libre d'utiliser ses missiles à longue portée contre des zones jusqu'ici relativement épargnées d'Ukraine occidentale. Les Occidentaux ont annoncé de nouvelles sanctions à l'encontre de Téhéran à la suite de ces livraisons.