ANALYSE - Malgré les efforts de la France et du Royaume-Uni, Donald Trump ne cesse de s’éloigner de l’Ukraine. Un basculement dont le Kremlin est le grand gagnant et l’un des artisans souterrains.
ANALYSE - Alors que Bruno Retailleau prévoit d’adresser une circulaire pour permettre la régularisation de clandestins dans le secteur de la restauration, il est temps de questionner la pérennité d’un système économique organisé autour de l’importation continue de main-d’œuvre étrangère sous-payée.
TRIBUNE - Le 27 février, le tribunal administratif de Toulouse a annulé l’arrêté préfectoral autorisant le chantier de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Un déni de démocratie qui lésera gravement les habitants de la région.
Trump applique la loi du plus fort, quitte à sacrifier ses alliés. En cherchant à tourner la page de la guerre en Ukraine pour mieux affronter la Chine, il trahit Kiev et inquiète Taïwan, Tokyo et Manille.
Si l’urgence d’un réarmement européen massif ne fait plus débat, il va nécessiter des investissements colossaux, alors même que le pays suffoque sous une montagne de dettes.
Il était fondamental, lors de sa prise de parole, mercredi soir, que le président de la République éloigne l’idée d’une mutualisation européenne des décisions militaires. Sans empêcher les alliances et les coalitions, le choix des armes ne peut être que souverain.
Forcés de reprendre le flambeau après le désengagement américain, les Européens sont-ils prêts aux efforts et aux sacrifices qu’impose leur solitude stratégique ?
Les Européens sont pris en étau entre un autocrate belliqueux qui déstabilise le continent et un marchandeur sans scrupule qui négocie son parapluie sécuritaire et les menace d’une guerre commerciale.
En deux votes inédits à l’ONU, les États-Unis se sont ouvertement rangés dans le camp de la Russie et de ses amis, exposant la fracture béante qui les sépare dorénavant de l’Europe.
Une page doit être tournée pour que notre pays cesse de se ridiculiser en étalant son impuissance face à un régime paranoïaque qui vit sur la « martyrologie » de son passé.
L’attentat de Mulhouse, perpétré par un Algérien sous «OQTF», est l’énième conséquence logique d’une haine de nous-mêmes qui nous empêche de refuser celle des autres, à domicile.