Le lobby de la restauration n’a pas à décider de la politique migratoire de la France

Il y a quelques jours, Abou Sangaré, ancien sans-papiers était acclamé aux César par l’intelligentsia parisienne pour son rôle dans L’Histoire de Souleymane, film racontant l’histoire vraie d’un clandestin pédalant dans les rues de paris pour livrer les repas. Mais derrière ce destin extraordinaire, se cache une réalité moins reluisante, celle d’un système économique organisé autour de l’importation continue de main-d’œuvre étrangère sous-payée et sous-qualifiée.

Dans une autre partie de la France, l’information selon laquelle le ministère de l’Intérieur allait adresser une ordonnance aux préfets pour permettre la régularisation de clandestins dans le secteur de la restauration a suscité l’indignation, notamment du RN, qui a accusé Bruno Retailleau de « faciliter l’embauche de migrants dans les restaurants ». S’il y a renoncement, le ministère de l’Intérieur n’en est pas le seul responsable. Cette circulaire ne sera que l’application de la loi asile immigration votée en 2024 qui prévoyait…

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