L’éditorial d’Yves Thréard : «Paris-Alger, le compte à rebours»

En deux votes inédits à l’ONU, les États-Unis se sont ouvertement rangés dans le camp de la Russie et de ses amis, exposant la fracture béante qui les sépare dorénavant de l’Europe.

Olaf Scholz, de par son indécision et son attitude renfrognée, a paralysé le pays. Friedrich Merz, dont les sondages prédisent la victoire a fait de la relance du tandem franco-allemand, une priorité.

James David Vance pense que nous sommes en train de faire fausse route, parce que nous n’écouterions plus le peuple, que nous aurions peur de la démocratie et de la liberté d’opinion.

Le maître du Kremlin a l’obsession de neutraliser la menace de l’Otan et de préserver sa capacité d’ingérence. Le président américain, quant à lui, se croit assez fort pour «arracher » la Russie à ses alliances, afin d’affaiblir ses «vrais» ennemis.

Le maire de Béziers est poursuivi pour avoir refusé de célébrer le mariage d’un Algérien en situation irrégulière, sous OQTF. Une proposition de loi sera débattue au Sénat cette semaine.

Depuis 2005 et le traumatisme du non au référendum européen, aucun chef de l’État n’a pris le risque de recourir à la démocratie participative.

Les romans de l’écrivain emprisonné en Algérie sont ceux d’un homme éperdument attaché à son pays et exigeant envers lui. Ses prises de position sont celles d’un humaniste.

Le président des États-Unis a adopté la logique prédatrice de Vladimir Poutine dans laquelle la souveraineté des grandes puissances prime sur celle de leurs voisins.

Les acronymes hostiles DPE, ZFE, découragent même les maires de gauche... Fort heureusement, le réel, petit à petit, reprend ses droits. L’Europe déconstruit la cathédrale technocratique qu’elle avait échafaudée.

Pour le président des États-Unis et sa garde rapprochée, il n’est de problème politique qu’une solution foncière ne puisse résoudre.