ANALYSE - Pour percer le brouillard des intentions du nouveau président américain et comprendre ses annonces brutales et iconoclastes, il n’est pas inintéressant de revenir à ses années new-yorkaises.
CHRONIQUE - Longtemps considéré comme une doctrine élitiste, le libertarianisme surgit aujourd’hui sur un mode insurrectionnel. De l’Argentine de Milei à l’Amérique de Trump, il exprime une colère longtemps refoulée.
CHRONIQUE - La seconde Administration Trump n’est pas placée sous le signe de l’art du deal mais de l’ingénierie du chaos. Et ce pour le plus grand bonheur des adversaires du libéralisme et des ennemis de la démocratie, Chine et Russie en tête.
Enfumage, bidouillage, bricolage, tout l’arsenal politicien a été mis à contribution pour un résultat qui ne satisfait au fond personne, ni les élus, ni les citoyens.
Grâce à ses efforts depuis plus d’une décennie, l’Espagne a divisé son taux de chômage par près de trois, a redressé ses comptes publics en taillant dans ses dépenses et est devenue championne européenne de la croissance.
Il faut entendre la récente révolte des patrons français les plus emblématiques comme un ultime appel au ressaisissement adressé à une Europe qui perd pied et à une France qui perd la raison.
«Notre pays n’est pas un coupe-gorge», avait dit Éric Dupond-Moretti quand il était place Vendôme. Mais l’espace public devient une zone où plus personne n’est à l’abri.
En France, dans le pays de Bernard Lazare, de Simone Weil et de Marc Chagall, où les actes antisémites ressurgissent, l’histoire doit toujours être une leçon de lucidité.