En annonçant, avec sa boussole, un vaste plan pour débureaucratiser l’Europe, la Commission vise juste. Mais soyons lucides, ce n’est pas suffisant, ni adapté aux urgences.
TRIBUNE - Lorsque le ministre de l’Économie affirme : «On n’est pas un pays libéral, on est un pays de protection», il montre à la fois sa méconnaissance du libéralisme et de l’histoire politique de la France, explique l’essayiste.
CHRONIQUE - Loin du « réarmement démographique » promis par Emmanuel Macron, l’effondrement des naissances constitue aujourd’hui un puissant facteur d’accélération de la crise française.
«Notre pays n’est pas un coupe-gorge», avait dit Éric Dupond-Moretti quand il était place Vendôme. Mais l’espace public devient une zone où plus personne n’est à l’abri.
En France, dans le pays de Bernard Lazare, de Simone Weil et de Marc Chagall, où les actes antisémites ressurgissent, l’histoire doit toujours être une leçon de lucidité.
Le désormais locataire de la Maison-Blanche a proclamé la renaissance des États-Unis comme si elle était déjà acquise, du seul fait de son avènement et de la signature d’une volée de décrets.
Soucieux de ne pas voir les socialistes s’associer à une motion de censure, François Bayrou a ouvert en grand le carnet de chèques de l’État. Pour le Dry January des finances publiques, on repassera !
En dehors des survivants, il est difficile de trouver des vainqueurs à cette guerre, la plus longue et la plus meurtrière d’une histoire déjà sanglante entre Israël et les Palestiniens.
Les intentions de François Bayrou sont louables, mais demeure l’interrogation majeure : comment les finance-t-il ? Il ne dit pas un mot des impôts et si peu sur la réduction de la dépense publique.