Iran : qui pour reprendre les rênes du pouvoir en cas de chute du régime ?

Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, sait qu’il est dans le viseur d’Israël. Il serait retranché dans un abri souterrain. Si la République islamique venait à s'effondrer, qui en prendrait la succession ? Un homme se voit déjà à Téhéran : Reza Pahlavi, le fils du Shah d’Iran renversé par la révolution islamique de 1979, après 38 ans de pouvoir autoritaire. Dans la matinée du lundi 23 juin, il a convié la presse internationale à Paris. Lui qui a quitté l’Iran à 19 ans se présente en garant d’une future démocratie. “Nous sommes à la croisée des chemins, une voie mène au chaos, l’autre à une transition démocratique”, a-t-il déclaré.

Qui pour prendre les rênes du pouvoir ?

Le retour de la dynastie impériale et la proximité de Reza Pahlavi avec Israël sont loin de faire l’unanimité. Sa tentative de coalition avec d’autres figures de la diaspora a déjà échoué il y a trois ans. Parmi les opposants en exil, il y a aussi les Moudjahidine du peuple, un mouvement islamo-marxiste controversé en Iran. La répression du régime a empêché l’éclosion d’une opposition structurée. Certains spécialistes estiment que la transition pourrait reposer sur les autorités non religieuses déjà en place mais au pouvoir limité, comme l’actuel président Masoud Pezeshkian.

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