Le gouvernement israélien divisé sur l’ampleur de sa riposte après l’attaque directe de l’Iran contre son territoire

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Le lieutenant-général Herzi Halevi (au centre) dirige, lundi, une réunion de l’état-major de Tsahal sur la base militaire de Kirya, qui abrite le ministère de la Défense, à Tel-Aviv. AFP PHOTO / Israeli Army

RÉCIT - Les centristes jugent qu’Israël doit préserver son alliance avec les États-Unis en cédant aux pressions de l’Administration Biden alors que les durs réclament des représailles massives.

À Tel-Aviv

«Finalement Tsahal va-t-il frapper en Iran ou pas?»: cette question a été lancée lundi presque sous une forme de boutade par la radio de l’armée israélienne sans qu’une réponse claire soit donnée. Le Cabinet de guerre s’est réuni lundi pour la deuxième fois depuis l’attaque de missiles et de drones iraniens pour trancher cette question: une mission difficile tant les dirigeants israéliens sont divisés. Certains ministres prônent des représailles massives en réponse à une agression caractérisée, ne serait-ce que pour rétablir le pouvoir de dissuasion de l’État hébreu.

D’autres membres du gouvernement estiment que mieux vaut attendre pour ne pas perdre le soutien international très large qui contraste singulièrement avec l’isolement diplomatique presque total dans lequel se trouvait avant l’attaque iranienne le gouvernement de Benyamin Netanyahou en raison de sa gestion de la guerre dans la bande de Gaza et la crise humanitaire qui sévit dans l’enclave palestinienne.

La retenue et la modération ont abouti au 7 octobre, c’est pourquoi Israël doit réimposer son pouvoir de dissuasion, y compris en faisant preuve d’un peu de folie

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale en charge de la police

De l’extérieur…

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