«Nous sommes entrés dans une nouvelle phase de la campagne»: au sud du Liban, Israël brandit la menace d’une opération terrestre

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Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi (au centre), lors d'une réunion au quartier général de Tsahal, à Tel-Aviv, le 20 septembre. Xinhua/ABACA

DÉCRYPTAGE - Le bras de fer opposant l’État hébreu au Hezbollah ne cesse de se durcir. Pour la première fois, une roquette de la milice chiite a visé Tel-Aviv.

Le bras de fer entre Israël et le Hezbollah ne cesse de se durcir. L’État hébreu cherche à pousser la milice chiite jusqu’au point de rupture. Mais, pour l’instant, cette dernière ne cède pas. L’objectif de l’opération « Flèche du nord », lancée officiellement lundi par Israël, est de sécuriser la frontière nord du pays et d’y permettre le retour de 60.000 personnes, évacuées depuis bientôt un an. Pour l’instant, Israël s’en tient à des bombardements aériens, principalement dans le sud du Liban et dans la plaine de la Bekaa, à l’est.

Mais l’armée brandit désormais la menace d’une offensive terrestre. Mercredi, son chef d’état-major, le général Herzl Halevi, a demandé aux soldats de la septième brigade blindée de se préparer à « une possible entrée » au Liban, expliquant que les bombardements aériens ont pour but de préparer l’arrivée des troupes dans le sud du Liban.

Un message identique avait été diffusé, en début d’après-midi, par le service de communication…

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