Législatives : la taxe au tonnage, cette «niche fiscale des armateurs» que Jordan Bardella veut abolir

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Législatives : la taxe au tonnage, cette «niche fiscale des armateurs» que Jordan Bardella veut abolir

«Les annonces de Jordan Bardella visent clairement CMA-CGM, ce qui est regrettable car cette société n'a pas plus profité du système qu'une autre», déplore Édouard Louis Dreyfus, le président d'Armateurs de France. AFP / GUILLAUME SOUVANT / AFP / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT

DÉCRYPTAGE - Depuis 2003, les armateurs français ne sont plus soumis à l’impôt sur les sociétés. À la place, ils doivent s’acquitter d’une taxe forfaitaire calculée selon les marchandises transportées, qu’importe s’ils sont bénéficiaires.

Pour financer ses coûteuses mesures économiques en faveur du pouvoir d’achat, le Rassemblement National dégaine à son tour la carte de la taxation des superprofits. Un serpent de mer mué cette fois-ci en charge contre les niches fiscales dont profiteraient les grandes entreprises. Et notamment les armateurs, évoqués nommément par Jordan Bardella dans les colonnes du Parisien . Le président du Rassemblement national compte soutenir l’abaissement de la TVA à 5,5% sur les énergies et le carburant en s'attaquant à cet avantage. Mais «la France n'est un paradis fiscal pour personne», lui rétorquait dans la foulée Gabriel Attal au micro de France Info, arguant un équilibre sur la durée de cette dépense fiscale. Alors quelle est donc cette main tendue de l’État aux armateurs ? La France s’assied-elle vraiment sur des milliards d’euros de recettes comme le suppute Jordan Bardella ?

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